Interview d’Anthony Lamacchia

Bonsoir !

Je suis de retour avec un quatrième petite interview : celle d’Anthony Lamacchia, auteur (entre autre) du roman « L’inspiration des best-sellers » !

Question 1 : Pour commencer, j’aimerai savoir ce qui à déclenché votre passion pour l’écriture et depuis combien de temps cela dure t-il ?

Alors, de ce dont je me souviens, j’ai toujours aimé raconter ou écrire des histoires. Il n’y a pas vraiment eu de déclencheur, j’ai toujours fait ça. C’était comme un jeu. Puis quand on me demandait quel métier je voulais faire, la réponse c’était que je voulais écrire des livres. À onze ou douze ans, j’ai commencé à faire des fan-fictions dans des cahiers Clairefontaine avec des héros de jeux vidéo, de films ou de manga. C’était mes premières sources d’inspiration, avec les livres de Roald Dahl, la sage Harry Potter ou les romans de Stephen King. À quatorze ans, j’ai commencé une saga. Je voulais faire quelque chose d’immense. C’est à ce moment-là que je me suis dit que ça deviendrai mon métier. Mais ce n’était pas très bon, ce n’était pas très original, ça manquait de maturité. Ce n’est qu’en arrivant à la façon, en première année de lettres modernes, que j’ai commencé à écrire « vraiment » raconter ou exprimer quelque chose. Ce n’est toujours pas mon gagne-pain … mais je persévère.

Question 2 : Quels sont vos auteur/vos livres préférés ?

Le favoritisme, c’est quelque chose qui m’échappe complètement. J’aime beaucoup de livres, certains plus que d’autres, c’est vrai, mais je ne pourrais pas désigner un ou plusieurs préférés. Surtout que ça ne cesse de changer. J’aime beaucoup le style de Grangé, ça m’a aidé pour trouver le mien. En Fantasy, Gemmel reste un exemple à suivre. Et l’univers de Lovecraft m’a aussi beaucoup influencé. Pas très original, mais les bons sont les bons.

Question 3 : Avez-vous des habitudes bien à vous pendant que vous rédigez vos romans ?

Pas forcément. J’écris dès que je peux, en fait, qu’importe l’endroit. Mais j’avoue qu’un peu de musique et un café, ça ajoute un plus.

Question 4 : Improvisez-vous au fil de votre écriture ou avez-vous un « plan » bien défini dès le départ ?

Un peu des deux. Quand je commence une histoire, je sais d’où je pars, je sais où je vais et j’ai suffisamment réfléchis au trajet pour ne pas me perdre en route. Mais quand je me mets à écrire, que l’histoire est lancée, que les personnages se mettent à agir, il arrive qu’il y ait des imprévus, des détails auxquels je n’avais pas pensés. C’est à ce moment que je rectifie, que j’adapte mon texte. Et bien souvent, de nouvelles idées me viennent pendant l’écriture et améliorent l’histoire. L’imprévu fait partie du processus créatif, d’où mon intérêt de ne pas faire de plan ultra précis.

Question 5 : En moyenne, combien de temps vous faut-il pour écrire un roman de A à Z, avec les corrections, les relectures et tout cela ?

Je suis quelqu’un d’assez lent. Je fais en sorte d’apporter beaucoup de soin à mes textes, donc je prends le temps pour ne rien bâcler. De plus, avec le travail, ma vie personnelle, et mes autres activités, ce n’est pas toujours évident. Je dirais qu’il me faut un an minimum pour écrire un petit roman.

Question 6 : Où trouvez-vous votre inspiration ? Car il en fallait tout de même une certaine quantité pour parvenir à écrire un récit tel que « L’inspiration des best-sellers ». Vous référez-vous à des personnes de votre entourage ou improvisez-vous du début à la fin ?Question 6 :

L’inspiration, elle est un peu partout. Elle est dans les livres, dans les films, dans les voyages, dans les faits divers, dans la vie de tous les jours, dans les réflexions, dans le questionnement sur l’humain. L’inspiration, je ne la trouve pas, je la cherche. C’est quelque chose qui vient et qu’on saisit ou pas. Pour « L’inspiration des best-sellers« , la première idée, c’était la fin, le dénouement, c’est une réflexion que j’ai eue en voiture en partant de chez moi, rien de plus. Après, j’ai travaillé cette idée, j’ai inventé une histoire pour l’illustrer et ça a donné ce petit roman. Aucune personne de mon entourage ne m’a inspiré pour ce livre.

Question 7 : Avez-vous d’autres passion en dehors de l’écriture ?

Oui bien sûr. J’adore le cinéma, je fais en sorte d’y aller le plus souvent possible. La musique aussi. J4écoute beaucoup de rock, de métal, du jazz aussi. J’ai repris la batterie il n’y a pas très longtemps … on verra ce que ça donne.

Question 8 : Dans votre roman « L’inspiration des best-sellers », quel est votre personnage préféré ?

Je pense qu’il s’agit du héros, Fabien. Après, c’est un petit roman, il n’y a pas beaucoup de personnages. De tous, c’est celui avec qui je m’entendrai le mieux.

Question 9 : Quels conseils pourriez-vous donner à de jeunes auteurs en herbe ?

Eh bien, d’écrire et de lire. Y a pas de secret, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, pour être auteur, c’est pareil. Comme pour tout, on devient bon en pratiquant. Certains ont plus de facilités que d’autres, certes, mais pour être un bon écrivain, il faut écrire (er lire, car ça reste la meilleure école).

Question 10 : Aimeriez-vous être publié chez une maison d’édition ou préférez-vous l’auto-édition ?

Si la maison d’édition est compétente et me propose un contrat « honnête », je serais d’accord pour signer avec elle. L’auto-édition reste une bonne alternative si jamais on ne trouve pas d’éditeur de confiance.

Et, pour terminer, avez-vous un petit mot pour la fin ?

Toujours : merci. Merci à vous. Et merci aux lecteurs !

Merci à l’auteur pour le temps qu’il m’a accordé !

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