Hello, me voici de retour pour une troisième interview : celle de Katell Curcio, actrice auto-éditée de « Lorsque le bandeau tombe« , « Mantis Religiosa » et « Les Mânes de l’Ombre » (à paraître en octobre 2019).

Question 1 : Pour commencer cette petite interview, j’aimerai savoir ce qui a déclenché votre passion pour l’écriture et depuis combien de temps cela dure-t-il ?

À l’âge de 7-8 ans, je lisais déjà beaucoup. Ce petit plaisir a déclenché un rêve secret dans mon esprit d’enfant : devenir écrivain. À 28 ans, je me suis réveillée un matin en me disant que j’allais écrire un livre et ainsi assouvir mon désir de petite fille. C’est ainsi qu’est née la première partie de « Lorsque le bandeau tombe« . Puis, il est resté dans un tiroir pendant douze longues années. La quarantaine passée et maman de deux enfants, j’ai ressorti le manuscrit. Une phrase est alors sortie de ma bouche : « Et merde, je n’ai pas écrit tous ces mots pour rien. Je vais terminer ce livre ! Mes enfants auront une trace original de leur maman ». Quelques semaines plus tard, une deuxième partie à vu le jour. Ce premier livre a été publié le 16 octobre 2017. Dans la foulée, j’ai écrit « Mantis Religiosas » qui a été publié le 26 juillet 2018. Puis, j’ai commencé l’écriture de « Les Mânes de l’Ombre » quelques mois plus tard, à la mi-novembre. J’ai posé le point final fin avril.

En conclusion, l’amour de l’écriture est présente depuis longtemps. Mais les poèmes d’enfants se sont transformés en livres bien des années plus tard !

Question 2 : Quels sont vos auteurs/vos livres préférés ?

J’aime énormément Jean-Christophe Grangé, avec un gros faible pour « Le vol des cigognes« . Anne Rice m’embarque dans son univers à chaque fois que j’ouvre un de ses livres. Sa trilogie des sorcières est remarquable ! Dans un registre différent, la poésie de Baudelaire reste pour moi la plus belle … Maintenant, j’apprécie énormément les auteurs comme Douglas Kennedy, Dean Kootz, Michel Dréant … Il existe tellement de pépites dans le milieu littéraire qu’il est difficile de se cantonner à un seul univers et à un seul auteur !

Question 3 : Avez-vous des habitudes bien à vous pendant que vous rédigez vos romans ?

Je poste devant moi un crayon gris, un taille-crayon à réservoir, ma tablette et mon grand cahier. J’écris au crayon de papier dans ce même cahier. C’est ainsi que ça fonctionne pour moi. Je ne suis pas capable de rédiger en tapant devant un écran. De cette manière, cela glisse tout seul. Du moins, c’est mon ressenti.

Question 4 : Improvisez-vous au fil de votre écriture ou avez-vous un « plan » bien défini dès le départ ?

Hé ! Hé ! Tout cela est, comment dire … complètement anarchique ! Dans l’esprit, je connais le début de l’histoire et je pense savoir de quelle manière elle se termine. Alors, pour bien faire, je réalise un plan sur un bout de papier ou sur une feuille volante. En fait, je ne le suis jamais car beaucoup d’idées naissent au cours de l’écriture et tout s’emboîte à ce moment-là.

Question 5 : En moyenne, combien de temps vous faut-il pour écrire un roman de A à Z, avec les corrections, les relectures et tout cela ?

Environ 5 à 6 mois.

Question 6 : Où trouvez-vous votre inspiration ? Vous référez-vous à des personnes de votre entourage ou improvisez-vous du début à la fin ?

Concernant les deux premiers livres, je me suis effectivement inspirée de connaissances proches et moins proches. « Les Mânes de l’Ombre » est une pure improvisation.

Question 7 : Avez-vous d’autres passions en dehors de l’écriture ?

Oui, bien trop ! La lecture, bien entendu ! J’adore regarder un bon film. J’aime cuisiner, et par conséquent recevoir ! Je souhaite me remettre au piano. Mais entre l’écriture, le boulot et la vie de famille, le temps me manque pour l’instant. Je veux également relooker d’anciens meubles afin de leur donner une nouvelle vie. J’apprécie énormément déguster des vins que je ne connais pas. Et bizarrement, je suis dingue des lampes.

Question 8 : Dans votre roman « Les Mânes de l’Ombre« , quel est votre personnage préféré ?

Celui que je préfère est Jean Dumon. Ceci pour sa force et son intelligence, pour son côté humain et respectueux d’autrui ?

Question 9 : Quels conseils pourriez-vous donner à de jeunes auteurs en herbe ?

Je ne suis pas quelqu’un d’expérimenter au point de donner des leçons. Le seul truc important, ne jamais lâcher et se faire relire par plusieurs personnes. Cela permet d’éviter les boulettes orthographiques et les erreurs de syntaxe. Quand on écrit, on est totalement imbibé par le texte et l’histoire. Ce qui nous paraît logique peut ne pas l’être pour le lecteur. Ah oui, point hyper important! Les éloges ne font pas avancer, bien au contraire. Alors il faut être prêt à entendre les mauvaises critiques. On peut aussi s’en prendre plein la gueule, il faut savoir accepter et surtout se retenir. C’est à mon sens ce qui fait grandir et qui permet d’affiner l’écriture.

Question 10 : Aimeriez-vous être publié chez une maison d’édition ou préférez-vous l’auto-édition ?

Cette question me laisse perplexe à vrai dire. Disons que je suis partagée entre la reconnaissance d’un éditeur envers un de mes livres et la liberté d’agir que permet l’auto-édition. Si un jour un éditeur me sollicite, je reviendrai vers vous pour vous exprimer mon choix ! Actuellement, je ne sais pas répondre à cela. Je crois que j’aime trop ma liberté, d’où une certaine difficulté si un jour je devais choisir.

Et pour terminer, avez-vous un petit mot pour la fin ?

Que dire ? Je suis heureuse d’avoir réalisé mon rêve de petite fille. Je peux désormais le glisser dans mon sac. Il est matérialisé ! Alors, si vous avez certains rêves (dans la mesure du possible bien sûr), essayez de les accomplir. Cette expérience ne peux que vous enrichir !

Bien à vous, Katell.

Voilà qui termine cette troisième interview !

Je remercie Katell Curcio pour le temps qu’elle m’a accordé !