Elle était belle ma mère – Valérie Timsit

À propos de l’autrice :

Je ne connaissais pas du tout Valérie Timsit. C’est elle qui est venue vers moi pour me présenter son livre tout en douceur.

Il s’agit d’une auteur indépendant, elle fait donc sa promotion elle même afin (je cite) « d’exister autrement qu’avec un éditeur et de maintenir une plus grande ambition de réussite »

Une découverte pour moi :

Comme dit plus haut, ce roman a été pour moi une découverte totale ! 

Peut-être même MA découverte de cet été !

En résumé :

Ce n’est pas dans mes habitudes de recopier simplement la quatrième de couverture d’un roman, d’habitude j’aime beaucoup retravaillé les résumés mais, je me sens dans l’incapacité de résumer ce livre autrement que comme l’auteure elle-même en raison de la profondeur de son ouvrage si je puis dire. 

Voici donc la quatrième de couverture :

« Et si la vie filait comme une étoile pour ne laisser derrière elle que de la poussière ? Et si la mort remplissait votre âme d’un malaise si intense que vous avez du mal à vivre ? Et si … Votre mère mourrait … Que diriez-vous ? Qui seriez-vous ? Cet homme qui se tient debout, regardez le ! Il était ce bel enfant lumineux et rayonnant, bercé par l’incommensurable amour d’une mère qui s’éteindra. La lumière deviendra alors ombre et l’ombre deviendra lueur. Il se souviendra de toute cette magie, cette fusion. Il se souviendra de toute sa vie à elle. Elle était belle ma mère … Belle comme le printemps … »

Mon avis :

Soyons honnête, ce n’est pas le genre de lecture que j’aurai acheté de moi-même si l’autrice ne m’en avais pas parlé. Sa gentillesse et ma soif à découvrir toujours plus de nouveaux récits, de nouveaux auteurs m’ont finalement poussée à l’acheter. 

Je n’avais jamais rien lu de pareil ! Je l’ai réceptionné un jour au matin et le soir même, je l’avais terminé. 

Si je devais utiliser une expression pour décrire ce récit, se serait sans hésiter celle-ci : « Une vraie montagne russe de sentiments ». 

En effet, au détour des pages narrées par un narrateur assez particulier : un jeune garçon, on ne peux s’empêcher de passer d’un sentiment à l’autre. 

Tantôt je me sentais heureuse en lisant le souvenir que le petit garçon se faisait de Noël, tantôt j’étais triste en parcourant le passage sur l’enterrement de sa maman, tantôt j’étais admirative devant la bonté de cette mère et tantôt j’étais intiguée par les réflexions que se faisait parfois un garçon aussi jeune. 

Etant maman d’une petite fille, il y a des moments où je me suis surprise à me demander : « Est-ce que ma fille pensera tout cela de moi un jour ? » Et la seconde d’après je me disais : « Mon dieu, cette mère à l’air parfaite comparée à moi ? » Mais c’est un sentiment qui s’est très vite estompé : quelle mère n’est pas parfaite aux yeux de sa progéniture ? 

En parcourant ces pages, on pense également à notre jeunesse à nous, on cherche au plus profond de notre mémoire s’il nous est déjà arrivé telle ou telle situation. 

Et, pour ce qui est de la plume de cette auteure, j’ai beaucoup aimé. Je n’avais encore jamais vu quelqu’un faire de telle descritpion de choses si banales. Je pense notamment à la descritption que l’auteure fait d’un quignon de pain.

Pour terminer :

Je pense que ce livre est vraiment une belle ode à la vie, un roman plein de sentiments, un roman à lire au moins une fois dans sa vie, un roman qui se lit assez vite, d’une plume remarquable et qui se place assurément dans mes coups de coeur de l’été 2019.

Merci Valérie pour cette belle découverte, je te souhaite le meilleur !

Bisous, bisous 💋

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